Deux grosses années de retard, mais quarante mesures louées (sur le papier) à la quasi-unanimité. Ce lundi, la Première ministre, Elisabeth Borne, accompagnée du ministre la Transition écologique, Christophe Béchu, et de la secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité, Sarah El Haïry, a enfin dévoilé la troisième «stratégie nationale biodiversité» (SNB3) dédiée à l’enrayement de l’érosion de la faune et de la flore en France, pour la période 2024-2030. Cette nouvelle feuille de route était attendue lors du premier quinquennat d’Emmanuel Macron afin qu’elle prenne le relais de la stratégie précédente (2011-2020). Il aura fallu patienter bien plus longtemps, au grand dam des ONG et du Comité national de la biodiversité, même si aujourd’hui, tout le monde reconnaît que cette SNB3, quoique critiquable, est plus audacieuse que tout ce qui a pu se faire auparavant.
«L’effondrement de la biodiversité est une menace existentielle pour nos sociétés, a déclaré la cheffe du gouvernement lors de la présentation de la stratégie nationale. C’est un danger pour notre capacité à nous nourrir, un risque économique maje