Donald Trump va-t-il permettre à une entreprise privée de détruire les grands fonds marins du Pacifique pour extraire des minerais rares ? A la surprise générale, The Metals Company (TMC), dont le siège principal est au Canada, a révélé jeudi 27 mars être en négociation avec l’administration américaine pour obtenir l’autorisation de commencer l’exploitation minière dans les eaux internationales. L’information a suscité de vives critiques de la part des ONG vertes qui craignent un «massacre» environnemental à quelques milliers de mètres de profondeur. Ce vendredi 4 avril, la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a jugé «inacceptable» la démarche de TMC, arguant que l’entreprise agissait «en dehors de tout cadre juridique», de quoi l’assimiler «à de la piraterie environnementale». «Nous ne devons pas les laisser faire», a-t-elle tancé sur X.
A ce jour, seule l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM), créée il y a trente ans par la Convention des Nations unies sur le droit de la me