Au XVIIIe siècle, elles étaient des milliers à voguer dans les eaux du globe. Désormais, les baleines franches sont classées en danger critique d’extinction sur la liste rouge de l’UICN. Seuls 350 environ subsistent dans l’océan Atlantique Nord, dont moins de 70 femelles reproductrices. Très lents et gras – donc parfait pour la fabrication d’huile –, ces grands cétacés au dos noir et à la tête tachetée de callosités blanches furent la cible privilégiée des harponneurs au XVIIIe et XIXe siècle jusqu’à leur disparition des côtes européennes.
Interview
Aujourd’hui, les quelques populations de baleines franches encore en vie font l’objet d’une étroite surveillance. Des équipes de chercheurs réparties sur les côtes américaines et canadiennes réalisent des relevés aériens, des observations sur des navires et repèrent les échouages, prêtes à intervenir en cas de signalement de baleines blessées ou mortes. Ce mardi 15 octobre, le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW), qui s’inscrit dans ce mouvement de préservation, publie les résultats d’une expédition