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Interview

François Sarano : «En luttant pour la survie des baleines, Paul Watson a aussi redonné vie aux grands fonds»

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Face à la possible extradition au Japon du militant écologiste Paul Watson, fervent opposant à la chasse à la baleine, l’océanographe rappelle l’importance de protéger ces grands cétacés, essentiels aux écosystèmes marins.
Une baleine à bosse près de l'île d'Iguana, au Panama, le 14 juillet. (Matias Delacroix/AP)
publié le 15 août 2024 à 19h43

Ce sont des mammifères immenses, majestueux, dont la chasse commerciale fait l’objet d’un moratoire international en vigueur depuis 1986. Plusieurs pays poursuivent pourtant le massacre des baleines, dont le Japon, qui exige l’extradition du militant écologiste américano-canadien Paul Watson, arrêté et emprisonné fin juillet au Groenland (Danemark) pour avoir fait de la protection de ces animaux le combat de sa vie. En attendant une décision sur ce point, l’activiste a vu sa détention maintenue par un juge du tribunal de Nuuk ce jeudi 15 août. Pour Libération, l’océanographe François Sarano, ancien conseiller de Cousteau et fondateur de l’association Longitude 181, rappelle combien ces cétacés sont un maillon essentiel du vivant.

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