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COP15 de Montréal : ce que contient l’accord «historique» sur la biodiversité

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Après quatre années de négociations difficiles, dix jours et une nuit de marathon diplomatique, plus de 190 Etats sont parvenus à un accord sous l’égide de la Chine, présidente de la COP15, malgré une opposition de la République démocratique du Congo.
Marco Lambertini (2e en partant de la droite), le directeur général du WWF International, s'exprime lors d'une conférence de presse suivant la publication du nouveau texte de la COP15 pendant la Conférence des Nations Unies sur la biodiversité (COP15) au Palais des congrès de Montréal à Montréal, Québec, Canada, le 18 décembre 2022. (Andrej Ivanov/AFP)
publié le 19 décembre 2022 à 9h59

L’humanité vient-elle de signer un «pacte de paix avec la nature» ? Va-t-elle enfin cesser de saccager son environnement vital grâce au nouveau «cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal» ? Les parties signataires de la Convention sur la diversité biologique de l’ONU (CDB, adoptée en 1992), soit 195 pays et l’Union européenne mais pas les Etats-Unis, sont en tout cas parvenues ce lundi à conclure un accord à l’issue de la COP15 sur la biodiversité. Le tout après quatre ans de négociations ralenties par la pandémie de Covid-19, près de deux semaines de sommet tendu, des heures d’attente et un ultime coup de théâtre avant le «coup de marteau» final, contesté par plusieurs pays.

La Chine, qui présidait ce sommet onusien prévu à l’origine pour 2020 dans la ville de Kunming mais qui a finalement eu lieu avec deux ans de retard à Montréal, au Canada, avait présenté dimanche un texte «de compromis». Lors de la séance plénière d’adoption, Huang Runqiu, président de la COP15 et ministre chinois de l’Ecologie et de l’Environnement, a qualifié l’accord d’«ambitieux et équilibré» et estimé qu’il pourra être «mis en œuvre». La République démocratique du Congo a alors pris la parole pour s’opposer au texte, dénonçant la faiblesse des financements alloués en contrepart