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Réchauffement

«La Grande Barrière de corail n’a jamais connu de vagues de chaleur marine aussi longues» : en Australie, les scientifiques toujours en alerte

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Alors que de nouvelles images du récif ont été dévoilées par une ONG australienne, les biologistes marins ne cessent d’alarmer sur le «pire blanchissement» des coraux jusqu’alors. De leur côté, les autorités australiennes confirment ce mercredi que la barrière a certainement connu son pire été depuis le début de sa surveillance il y a 40 ans.
Au sud de la barrière, environ 10 % des récifs individuels sont dans un état de blanchissement extrême. (Brett Monroe Garner/Getty Images)
publié le 13 avril 2024 à 15h20
(mis à jour le 17 avril 2024 à 19h20)

L’année 2024 laissera certainement une trace indélébile dans la mer de Corail. Voilà maintenant un mois que la Grande Barrière de corail, ce récif géant de 2 300 kilomètres abritant quelque 400 espèces de coraux, 1500 espèces de poissons et 4 000 types de mollusques au nord-est de l’Australie, subit un nouvel épisode de dépérissement. Le cinquième en huit ans, ont confirmé début mars les autorités australiennes en charge des récifs coralliens. D’après les images aériennes recueillies par le parc marin côtier, sur 1 000 récifs individuels, près de trois quarts présentent des niveaux élevés de blanchissement en raison d’une vague de chaleur marine sans précédent. Parmi eux, p