Une ouverture en grande pompe par Emmanuel Macron. Un vibrant appel à l’action lancé par l’acteur américain Harrison Ford. Une myriade de sessions, de débats, de conférences de presse et d’événements en tous genres. Une grande serre dans laquelle les enfants ont pu voir virevolter 35 espèces de papillons. Des sponsors et partenaires contestés, comme Nutella, Veolia ou BNP Paribas... Au terme de huit jours intenses aux allures de grand-messe, que retenir du congrès mondial de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), qui s’est achevé vendredi à Marseille ?
L’UICN, une association de droit suisse forte de 1400 membres (Etats, agences gouvernementales, ONG, peuples autochtones, entreprises) a clos son congrès en publiant un «manifeste de Marseille». Celui-ci contient plusieurs messages clés destinés à alimenter les négociations des prochains sommets onusiens sur le climat (la COP 26 à Glasgow, au Royaume-Uni, en novembre) et la biodiversité (