Depuis cet été, Donald Trump et son administration se sont découvert une nouvelle lubie dans le domaine de l’écologie : protéger coûte que coûte le pygargue à tête blanche – souvent appelé «aigle» à tort –, l’emblème national des Etats-Unis, reconnaissable à son bec jaune crochu. Du moins, contre le danger que représentent pour lui les éoliennes – réel mais minime. En parallèle pourtant, le dirigeant américain ne cesse d’affaiblir les lois en faveur de la préservation du rapace et qui visent les principales menaces à sa survie : les conséquences de l’exploitation du gaz et du pétrole.
Début août, le secrétaire à l’Intérieur, Doug Burgum, chargé de la protection des terres américaines, s’est fendu d’une publication sur ses réseaux sociaux pour affirmer que «les projets éoliens sont connus pour tuer les aigles». Dans un courrier, il a ordonné à l’agence fédérale de préservation de la faun