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Forêts

«L’enjeu principal est d’aider la filière de l’huile de palme en Indonésie à quitter le modèle de la monoculture intensive»

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Alors qu’un film, en salle ce mercredi, dénonce les ravages de la culture des palmiers, deux chercheurs décryptent les conséquences potentielles sur les producteurs indonésiens du règlement européen contre la déforestation.
Un feu sur une plantation d'huile de palme en Malaisie. (Pascal Maitre/© Pascal Maitre/MYOP/VII)
publié le 27 mars 2024 à 7h55

Le film d’Edouard Bergeon la Promesse verte, avec Alexandra Lamy, en salle ce mercredi 27 mars, jette une lumière crue sur les ravages environnementaux causés par le business de l’huile de palme en Indonésie. Depuis des mois, ce secteur économique, comme celui de la production de soja ou de cacao, se trouve au cœur de rudes négociations commerciales entre l’Union européenne (UE), des pays d’Asie du Sud-Est et d’Amérique latine. En avril 2023, le Parlement européen a en effet entériné l’interdiction d’importer certains produits issus de la déforestation, si leur culture s’est faite sur des terres défrichées après 2020. Ce texte, inédit, s’appliquera à l’huile de palme, mais aussi au soja, au cacao, au café, à la viande bovine, au bois, au caoutchouc, etc.

Le règlement européen contre la déforestation importée doit entrer en vigueur à partir de fin décembre 2024, de façon pro