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Les avocats de Paul Watson mettent le Danemark en cause et saisissent le rapporteur de l’ONU sur les défenseurs de l’environnement

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Les défenseurs de l’activiste des océans Paul Watson, emprisonné depuis le 21 juillet au Groenland, dénoncent le rôle proactif du Danemark dans l’arrestation de leur client. Ils demandent la remise en liberté et le rejet de la demande d’extradition émise par le Japon.
publié le 18 septembre 2024 à 17h39

Presque deux mois après l’arrestation et l’incarcération au Groenland de Paul Watson, fondateur de l’ONG Sea Shepherd et opposant à la chasse à la baleine, les avocats de l’activiste ont, selon nos informations, saisi mardi 17 septembre le rapporteur spécial des Nations unies sur les défenseurs de l’environnement, Michel Forst. Ils dénoncent les conditions de son interpellation le 21 juillet dans le territoire autonome danois, menée sur la base d’une notice rouge d’Interpol émise pour la première fois en 2012 par le Japon. Ce pays accuse notamment Paul Watson d’être responsable des blessures d’un matelot à bord d’un navire baleinier nippon en 2010 dans l’océan Austral. Et réclame son extradition pour être à l’origine, selon des déclarations d’Interpol à Libération, de l’«entrée par effraction [d’un des membres de Sea Shepherd] sur un navire, atteinte aux biens,