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Eaux

Les méduses, ces mystérieuses et fascinantes sentinelles de l’océan

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Les organismes gélatineux perturbent les baignades sur le littoral de l’Hexagone et ont même forcé lundi 11 août l’arrêt de la centrale nucléaire de Gravelines, dans le Nord. Sans que les scientifiques puissent certifier que leur population augmente.
En temps normal, Pelagia, cet élégant animal rose, vit entre 300 et 700 mètres de profondeur. (Gael Modrak/Naturimages)
publié le 12 août 2025 à 9h08

Après l’impressionnante arrivée de méduses Pelagia noctiluca sur le littoral méditerranéen et les côtes corses mi-juillet, c’est au tour de la galère portugaise (ou physalie) de faire son apparition sur les plages basques. Chaque été, des organismes gélatineux s’invitent dans les eaux du littoral tricolore, au grand dam des baigneurs qui craignent leurs toxines.

Et depuis lundi 11 août, quatre unités de la centrale nucléaire de Gravelines (Nord) sont même à l’arrêt en raison de la «présence massive et non prévisible de méduses» dans les stations de pompage de l’eau servant au refroidissement des réacteurs, selon EDF, «sans conséquence sur la sûreté des installations, la sécurité du personnel ou sur l’environnement».

Année après année, certains pensent être témoins d’une aggravation du phénomène, au point de s’inquiéter d’une «gélification» de l’océan. Si