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Etude

Lucioles, grenouilles, oiseaux nocturnes… A Montpellier, la pollution lumineuse des lampadaires passée au crible par les scientifiques

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Dans une étude parue le 20 juin dans la revue «Nature Cities», des chercheuses ont analysé les besoins de réduction de la lumière chez plusieurs espèces critiques de la métropole de l’Hérault en les croisant avec le ressenti des habitants. De quoi identifier des solutions concrètes pour optimiser l’éclairage public.
Place de la Comédie, à Montpellier (Hérault), en juin 2024. (Bertrand Gardel/Hemis.AFP)
publié le 23 juin 2025 à 18h58

Et si réduire la pollution lumineuse en ville en conciliant à la fois respect de la biodiversité, attentes des habitants et sécurité était possible ? C’est la question à laquelle une équipe de six chercheuses françaises (Inrae, MNHN, AgroParisTech) et un chercheur de la start-up la TeleScop a essayé de répondre dans une étude publiée le 20 juin dans la revue Nature Cities. «Nous sommes parties d’un constat : quand on parle de l’éclairage public avec des élus et des associations de protection de l’environnement, les positions sont souvent “extrêmes”, très polarisées, expose auprès de Libé Léa Tardieu, économiste de l’environnement à l’Inrae et coautrice de l’étude. On est dans une logique du “tout ou rien” : soit on ne fait rien car certains habitants sont contre, soit on éteint partout. L’idée ici était de montrer que l’on peut être plus fin et mettre en place des politiqu