Comment préserver les forêts africaines, éléments essentiels de la lutte contre le réchauffement climatique et l’érosion de la biodiversité ? Définir des aires protégées est un premier pas, encore faut-il vérifier qu’elles sont efficaces dans les faits. Dans une étude publiée le 30 décembre, dans la revue Pnas, des chercheurs français établissent que la déforestation est moindre dans les régions cogérées par des Organisations non gouvernementales (ONG). «Le premier travail était de cartographier l’ensemble de ces nouveaux arrangements avant d’évaluer leur impact», retrace l’économiste à Inrae Sébastien Desbureaux, auteur de l’étude. La délégation de gestion par des Etats africains au profit d’ONG a commencé dans les années 90, retrace l’article, quand l’Etat zambien se tourne vers une ONG britannique, Kasanka Trust, pour cogérer le parc national de Kasanka. «Mais il faut attendre les années 2000 pour que le phénomène se développe en Tanzanie, au Malawi, puis en RDC», poursuit le chercheur. Pour l’année 2015 seule, les scientifiques ont identifié 65 nouveaux contrats de partenariats dont 63 à Madagascar. D’autres pays, comme le Niger ou l’Angola, n’hébergent qu’un seul projet sous ce statu
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Lutte contre la déforestation en Afrique : quand le partenariat entre ONG et Etats se révèle efficace
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La centrale hydroélectrique du parc national des Virunga en République démocratique du Congo, cogéré entre ONG et Etat. (Alexis Huguet/AFP)
par Olivier Monod
publié le 9 janvier 2025 à 10h57
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