Menu
Libération
Biodiversité

Mammifères, poissons, oiseaux et reptiles… Les populations d’animaux sauvages se sont effondrées de 73%, selon le WWF

Article réservé aux abonnés
La biodiversitédossier
Tous les deux ans, le Fonds mondial pour la nature publie un rapport sur la biodiversité mondiale. Le dernier en date, dévoilé ce jeudi 10 octobre, met au jour une accélération du phénomène depuis 1970.
Dans l'Antarctique, le nombre de manchots dans certaines colonies a chuté drastiquement. (Samuel Blanc/Biosphoto.AFP)
publié le 10 octobre 2024 à 5h29

Imperceptible en ville au quotidien, l’effondrement de la biodiversité se creuse pourtant. Le nouveau rapport international «Planète vivante» du Fonds mondial pour la nature (WWF), publié ce jeudi 10 octobre, nous confronte à cette dure réalité, quoique prévisible. S’il y avait un chiffre à retenir, ce serait celui-ci : 73 % des populations de vertébrés sauvages ont décliné entre 1970 et 2020 – à peine cinquante ans. Surnommé «indice planète vivante» (IPV), l’outil est calculé à partir de données scientifiques collectées sur 34 836 populations de 5 495 espèces de vertébrés. L’étude exclut les invertébrés (les insectes par exemple) et les plantes pour se concentrer sur les poissons, oiseaux, mammifères, amphibiens et reptiles. L’idée n’est donc pas d’être exhaustif, mais de dessiner une tendance, qui s’aggrave à mesure que les rapports, mis à jour tous les deux ans, s’entassent. A titre de comparaison, ce chiffre était de 69 % en 2022, 68 % en 2020 ou encore de