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Interview

Michel Forst, rapporteur spécial de l’ONU : «Si Paul Watson était extradé au Japon, ce serait un véritable scandale»

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Une nouvelle demande de remise en liberté du fondateur de Sea Sheperd, en prison au Groenland, doit être examinée ce 1er octobre. Le défenseur de l’environnement aux Nations unies estime que le souhait du Japon de le voir extrader viole la convention internationale protégeant la «démocratie environnementale».
Paul Watson lors de son arrestation fin juillet à Nuuk, au Groenland. (Sea Shepherd France/ABACA/Sea Shepherd France/ABACA)
publié le 30 septembre 2024 à 20h17

Paul Watson sera-t-il extradé au Japon ? Le protecteur des baleines attend la réponse à cette question cruciale depuis la cellule de la prison groenlandaise où il est retenu depuis plus de deux mois. L’activiste américano-canadien de 73 ans comparaîtra ce mercredi 2 octobre lors d’une audience au tribunal de Nuuk, la capitale de ce territoire autonome danois, qui examinera une nouvelle demande de remise en liberté en attendant une décision du ministère de la Justice danois sur la demande d’extradition japonaise.

Le rapporteur spécial des Nations unies sur les défenseurs de l’environnement, le Français Michel Forst, a, selon les informations de Libération, été saisi par les avocats de Paul Watson qui souhaitent le voir examiner ce dossier. Avant même le rendu de cet avis, le représentant de l’ONU a accepté de nous livre