En matière d’écologie, la France peine décidément à accorder ses beaux discours sur la scène internationale et ses actes «à domicile». Dernière illustration en date, et non des moindres, la question de la réduction des pesticides, identifiés par les scientifiques comme étant l’une des causes majeures de l’effondrement du vivant sur Terre.
Deux semaines à peine après la fin de la COP15 biodiversité à Montréal, les ministères de l’Agriculture et de la Transition écologique ont en effet rendu public ce mardi un projet d’arrêté autorisant, pour la troisième année consécutive, l’utilisation de semences de betteraves sucrières traitées avec des insecticides néonicotinoïdes dits «tueurs d’abeilles». De quoi faire très mauvais genre. Car ces derniers ont été interdits par la loi biodiversité de 2016, tant l