Un ours traverse tranquillement la route pour rejoindre des pentes dépourvues de neige, à environ 1 000 mètres d’altitude. Jeudi, deux agents municipaux ont assisté à cette apparition surprise devant leur véhicule circulant dans la montagne ariégeoise. Est-on bien certains d’être début février ? Sur les hauteurs du département pyrénéen, pissenlits et violettes font leur retour dans les prairies, mouches et papillons sont de sortie, les oiseaux chantent le retour des beaux jours. A quelques dizaines de kilomètres de là, la commune de Saint-Girons a enregistré 22,5 °C la semaine passée, battant ainsi son propre record de chaleur pour un mois de janvier. Au cœur de l’hiver, la partie sud du pays se croit au printemps, jusque dans les régions montagneuses d’ordinaire plus fraîches.
Plus globalement, depuis près de deux semaines, le thermomètre se maintient au-dessus des normales de saison en métropole. De quoi impulser une fois de plus un réveil précoce de la nature. Et ce n’est pas terminé. «Cette séquence douce va se prolonger durant la première partie de février, probable