C’est une «victoire historique pour la nature de l’Union européenne (UE)» mais aussi pour «son action climatique, ses citoyens et son avenir», salue un groupement européen d’ONG de défense de l’environnement. Et le terme «historique» n’est pas galvaudé. Ce lundi 17 juin, les Etats membres de l’UE ont donné leur ultime feu vert à l’adoption d’un texte clé du Pacte vert européen, la loi sur la restauration de la nature. Ce règlement, qui vise à «restaurer au moins 20 % des terres et des mers de l’Union européenne d’ici 2030 et l’ensemble des écosystèmes ayant besoin d’être restaurés d’ici 2050», était dans les limbes et menacé d’être définitivement enterré. Le voici enfin adopté après avoir connu moult péripéties.
Attaqué par l’extrême droite, la droite conservatrice et eurosceptique et les tenants d’une agriculture industrielle, il avait subi de nombreux amendements moins-disants et des va-et-vient incessants entre les différentes institutions européennes, jusqu’à une approbation fin février par les eurodéputés puis une volte-face de la Hongrie en mars, lors du Conseil des ministres de l’Environnement des vingt-sept Etats membres c