Menu
Libération
Géopolitique

Paul Watson reste en prison : plongée dans les coulisses diplomatiques de l’affaire

Article réservé aux abonnés
La biodiversitédossier
Le défenseur des baleines emprisonné à Nuuk a vu, ce lundi 2 décembre, sa sixième demande de remise en liberté refusée. «Libération» décrypte les rouages géopolitiques de cette histoire, entre pressions japonaises, françaises et désir de souveraineté des Féroé et du Groenland.
Une manifestation de soutien à Paul Watson, le 16 novembre à Bordeaux. (Thibaud Moritz/AFP)
publié le 2 décembre 2024 à 14h18
(mis à jour le 2 décembre 2024 à 19h06)

Et de six. Paul Watson, en prison depuis plus de quatre mois désormais, à Nuuk, au Groenland, en attendant de savoir s’il sera extradé vers le Japon, vient d’apprendre, le jour de son 74e anniversaire, qu’il restait derrière les barreaux. Ce lundi 2 décembre, le défenseur des baleines a vu sa sixième demande de remise en liberté refusée par les juges du tribunal du territoire autonome danois qui prolongent sa détention jusqu’au 18 décembre. «Il s’agit d’une question très politique», a réagi l’activiste à la sortie de l’audience. Avant d’ajouter : le Japon a «honte que nous exposions au monde ses activités illégales de chasse à la baleine. Ils veulent se venger».

Son entourage, qui s’attendait à cette décision, se raccroche maintenant à l’espoir qu’on lui accorde bientôt la nationalité française. Le 24 octobre, l’Américano-Canad