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Libé tout en BD

Peaux de tigres, têtes d’ours, défenses d’éléphants… L’importation des trophées de chasse d’espèces protégées dans le viseur des députés

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Un texte transpartisan, examiné à partir de ce mercredi à l’Assemblée nationale, vise à interdire la vente et la promotion de ces objets prisés par les collectionneurs.
Dessin de Lola Lorente. Dernier ouvrage paru : «Mary Pain» (Actes Sud). (Lola Lorente/Liberation)
publié le 24 janvier 2024 à 21h43

Cet article est publié dans le cadre du «Libé tout en BD», entièrement illustré par des dessinateurs et dessinatrices à l’occasion de l’ouverture du 50e festival d’Angoulême. Retrouvez tous les articles de cette édition ici, et le journal en kiosque ce jeudi 25 janvier.

Le trafic d’espèces sauvages bat son plein dans le monde. Et l’Europe, dont la France, n’est pas en reste. A l’heure où la priorité des autorités françaises est d’endiguer les tonnes de viandes de brousse interceptées chaque semaine dans les bagages des voyageurs en provenance majoritairement d’Afrique équatoriale, la question des trophées de chasse exotiques rapportés par de riches européens et américains est pointée du doigt par certains députés. Peaux de tigres, têtes d’ours ou défenses d’éléphants arrivent encore en toute légalité dans les salons des collectionneurs français. «Une pratique d’un autre âge» à laquelle la députée écologiste du Bas-Rhin, Sandra Regol, souhaite mettre un terme. Fin novembre, l’élue a ainsi déposé une proposition de loi transpartisane visant à «interdire l’importation, l’exportati