Tous les articles du Libé des animaux, en kiosque les 8, 9 et 10 décembre, sont à lire ici.
Il existe des bestioles, de quelques millimètres ou immenses, translucides ou luminescentes, qui migrent chaque jour, ou plutôt chaque nuit, des profondeurs de l’océan jusqu’à sa surface pour se nourrir, suivant la migration verticale du plancton. Colonies flottantes toxiques, méduses létales ou immortelles, calamars cannibales et coquillages flottants sont dignes d’un bestiaire de Miyazaki, ou parfois de nos pires cauchemars.
Anthony Berberian et Fabien Michenet, tous deux passionnés de plongée et de photographie sont allés à leur rencontre, entre la surface de l’eau et 60 mètres de profondeur, essentiellement en Polynésie, dans un océan qui n’a de pacifique que le nom. La nuit, les poissons vont pour la plupart se réfugier pour dormir, les invertébrés sortent de leur cachette, et les grands prédateurs rôdent, mais des animaux de petite taille, céphalopodes étranges ou poissons inédits, souvent transparents, flottent ou dérivent au gré des courants.
De ces explorations, les plongeurs ont tiré un livre, Peuple des abysses. La grande migration verticale, réunissant leurs portraits de poissons volants, poissons rubans, et autres céphalopodes à photophore. A l’occasion du Libé des animaux, Libé en publie quelques uns.
Peuple des abysses. La grande migration verticale, éditions Au vent des îles, 45€ ou disponible ici.
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