Des fleurs des champs contraintes de s’autoféconder en l’absence d’insectes butineurs et pollinisateurs. Voilà le tableau affligeant dressé par des scientifiques du CNRS et de l’université de Montpellier dans la revue New Phytologist. Publiée ce mercredi 20 décembre, leur étude décortique la manière dont l’effondrement brutal des insectes se répercute sur la reproduction des espèces végétales, bien obligées de s’adapter pour survivre, mais non sans conséquences dramatiques : les fleurs autofécondes s’avèrent plus petites et produisent moins de nectar. Un «désastre» selon le naturaliste français Hugues Mouret, coordinateur des Assises nationales des insectes pollinisateurs, dont la troisième édition s’est tenue en novembre à Besançon, et directeur scientifique de l’association pour la défense des insectes Arthropologia. Lui qui a transformé son terrain des monts du Lyonnais en paradis pour insectes pollinisateurs invite les Français à faire de même dans leurs jardins.
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Ell