Il est «urgent» d’agir pour éviter l’extinction des espèces classées «en danger» et «en danger critique» d’extinction, ce qui concerne notamment 43% des tortues marines figurant sur la liste de la Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage (CMS), un traité onusien signé en 1979. Telle est l’une des nombreuses et funestes conclusions du premier rapport mondial sur l’état des espèces migratrices (tortues, mais aussi oiseaux, poissons, insectes ou mammifères), publié lundi 12 février par l’ONU pour l’ouverture de la 14e réunion de la conférence des parties (COP) de la CMS, qui doit se tenir à Samarcande, en Ouzbékistan, jusqu’à samedi 17 février.
Rapport
Mais malgré les menaces qui persistent sur les populations de tortues marines au niveau mondial, certaines initiatives locales donnent de l’espoir. Ainsi, une collaboration fructueuse entre scientifiques, centres de soins, pêcheurs et pouvoirs publics a favorisé l’augmentation de la population de tortues caouannes de Méditerranée, explique Alexandre Girard, chef de projet et référent tortues marines au sein de l’unité «PatriNat» au Muséum national d’histoire naturelle.
Toutes les tortues marines sont-elles migratrices ?
Oui. Il existe sept espèces de tortues marines dans le monde, dont trois fréquentent la Méditerranée (surtout la tortue caouanne Caretta caretta, mais aussi la tortue verte et la luth). Elles changent de lieu au cours de l