Il y a quelques semaines, les autorités congolaises ont fait une découverte macabre sur le tarmac de l’aéroport de Kinshasa en république démocratique du Congo. Une quarantaine de primates, engoncés dans de minuscules cages dépérissaient dans la soute d’un avion en provenance de Kisangani. La primatologue Amandine Renaud, fondatrice du centre de réhabilitation pour primates P-WAC, situé au cœur d’une forêt dans la chaîne du Mayombe, au sud-ouest du pays, était présente lors de ce sauvetage inattendu. Elle raconte à Libération les dessous de l’opération et revient sur les conséquences du commerce illégal d’animaux sauvages dans le pays.
Pourquoi avez-vous assisté, mi-septembre à l’aéroport de Kinshasa, à la saisie de 38 primates par les autorités congolaises ?
Nous avons eu une chance inouïe. Nous devions initialement récupérer