Encore une étape de franchie pour l’indispensable troisième version de la Stratégie nationale biodiversité (SNB3). Avec deux ans de retard, le gouvernement n’a jamais été aussi proche de finaliser sa feuille de route visant à enrayer l’érosion de la faune et de la flore en France à l’horizon 2030. Ce jeudi, le Comité national de la biodiversité (CNB), instance consultative constituée de 143 membres, a voté à l’unanimité un avis très détaillé, dans lequel il passe au peigne fin le projet de stratégie en 195 actions détaillé sur plusieurs centaines de pages en juillet. En résumé, il y a du mieux, mais il reste des trous dans la raquette.
Au programme : la lutte contre des processus qui mettent la biodiversité sous pression, comme l’artificialisation des terres, la déforestation, la surexploitation des espèces, le changement climatique, les pollutions chimiques, plastiques, lumineuses, ou encore les espèces exotiques envahissantes. Et, en parallèle, un chantier de restauration de la nature (haies, sols, forêts, nature en ville), une mobilisation de tous les acteurs (Etat, collectivités locales, entreprises, citoyens), assortis de davantage de moyens financiers.
Le «maintien des haies existantes est une priorité»
Après un été passé à décortiquer ce pavé, le CNB salue «l’importance du travail réalisé», plus cohérent et structuré que les précédents, et qu