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Interview

Trafic d’espèces sauvages : «Certains acheteurs deviennent complices d’un commerce illégal sans le savoir»

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L’Union européenne est une plaque tournante du trafic d’espèces exotiques capturées, pointe un rapport publié mardi 30 septembre. En cause, l’intérêt des acheteurs pour les nouveaux animaux de compagnie.

Deux aras bleu et jaune (à gauche) et un toucan à l'intérieur de cages, à Rio de Janeiro, le 16 septembre 2025. (Pablo Porciuncula/AFP)
Publié le 01/10/2025 à 18h17

Gecko à doigts recourbés, tortue de boue rayée, rainette à tête épineuse, tarentule des Caraïbes, vipère des montagnes d’Ethiopie… De nombreuses espèces protégées sont victimes d’un trafic international de plus en plus destructeur. Dans la cinquième édition du rapport «Faune sauvage volée», publiée mardi 30 septembre et portant sur l’Union européenne, cinq associations de protection des animaux dénoncent le vide juridique régnant autour de ce commerce sur le Vieux Continent, destination prisée des trafiquants.

La biologiste Ilaria Di Silvestre, spécialiste de la conservation de la faune au sein de l’une des cinq ONG à l’origine de la publication, le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW), décrypte