Après la canicule estivale, voici les chaleurs automnales. Si les températures sont moins suffocantes que cet été, elles restent bien au-dessus des normales de saison. Déréglant la biodiversité, mais sans impact significatif sur la production agricole, cette nouvelle «plume de chaleur» est la neuvième anomalie de plus de 4 degrés de l’année. Un phénomène accompagné d’un déficit en pluie, particulièrement grave pour la recharge en eau des nappes phréatiques. L’agroclimatologue Serge Zaka revient sur ce nouvel épisode de chaleur et ses conséquences.
Terminologie
Comment s’expliquent ces nouvelles chaleurs ?
C’est une plume de chaleur, donc une remontée d’air chaud, peu large spatialement mais très au-delà des normes. On appelle ça aussi un «coup de chalumeau». Normalement, ce phénomène dure quelques jours. Mais on observe que la dépression sur l’Atlantique, qui la génère, ne bouge pas depuis dix jours. Ainsi, on devrait