Depuis que le tribunal administratif (TA) de Toulouse a jugé illégal, le 27 février, le chantier de l’A69 dans une décision en première instance fracassante et inédite pour une autoroute de cette envergure, la fronde des défenseurs de la liaison controversée de 53 kilomètres devant relier Castres à Toulouse monte en puissance. Samedi 8 mars, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées aux abords de Castres, sur le tracé du tronçon, pour défendre un projet qu’ils jugent «essentiel» pour la région. Du président de la fondation du groupe pharmaceutique Pierre Fabre, Pierre-Yves Revol, au chef d’entreprise et président de l’association pro-autoroute Via81, Guy Bousquet, en passant par des employés du chantier, tous veulent croire à une reprise rapide des travaux grâce à l’intervention de l’Etat.
Juste après la décision, le ministre des Transports, Philippe Tabarot, avait jugé la situation «ubuesque», estimant que l’arrêt du chantier prov