Le soir du premier tour de l’élection présidentielle, les larmes des activistes écolos ont coulé à la Base. Dans ce repaire d’associations engagées pour l’environnement et la justice sociale, niché dans le Xe arrondissement de Paris, les résultats en ont atterré plus d’un. «J’y croyais quand même un peu, on n’était pas loin d’avoir le climat au second tour», regrette Audrey Landon, directrice du Mouvement, en référence au score de Jean-Luc Mélenchon. Retour à la réalité : les jeunes s’abstiennent significativement et l’extrême droite récolte plus de voix que l’environnement, un thème qui n’est central chez aucun des deux derniers candidats en lice pour le prochain quinquennat. Chez les militants, la responsabilité du gouvernement sortant, accusé d’avoir banalisé les idées nauséabondes, est pointée du doigt. Le peu de temps accordé aux questions environnementales pendant la campagne fait aussi partie des griefs.
Présidentielle
Chez les écologistes parisiens de la Base, la combativité face à «deux candidats sans ambition climatique»
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«Notre devoir est de dire non à l’extrême droite. Ce serait pire que tout pour l’environnement puisque Marine Le Pen veut détruire les quelques infrastructures acquises pour la transition écologique», assure Clara Jamart, responsable de la campagne présidentielle chez Greenpeace. (Rémy Artiges/Libération)
publié le 17 avril 2022 à 10h07
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