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Climat : le phénomène naturel rafraîchissant La Niña sera «court et de faible intensité», selon l’ONU

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Connu pour refroidir temporairement la température mondiale, La Niña pourrait se développer dans les trois prochains mois mais sans réussir à contrebalancer les effets du réchauffement, indique mercredi 11 décembre un rapport de l’Organisation météorologique mondiale.
A Jakarta, le 4 avril. Lorsque La Niña apparaîtra, l’Indonésie, le nord de l’Australie, les Philippines ou l'Inde subiront des intempéries plus importantes. (Bay Ismoyo/AFP)
publié le 11 décembre 2024 à 19h07

Pas ou peu de répit pour le réchauffement climatique. S’il y a une probabilité de 55% qu’un épisode naturel La Niña se développe «entre décembre 2024 et février 2025», celui-ci «devrait être relativement faible et de courte durée» et ne suffira pas à contrebalancer les effets du changement climatique causé par les activités humaines, selon la dernière mise à jour de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), publiée ce mercredi 11 décembre.

La Niña fait référence au refroidissement à grande échelle des températures de surface de l’océan dans le centre et l’est de l’océan Pacifique équatorial, «associé à des changements dans la circulation atmosphérique tropicale, tels que les vents, la pression et les précipitations», rappelle l’institution spécialisée des Nations unies. En général, ce phénomène, qui peut durer un à deux ans, produit les impacts climatiques à grande échelle opposés à El Niño (qui, lui, se caractérise par un réchauffement des eaux de l’océan Pacifique équatorial), en particulier dans les régions tropicales.

La météo européenne très peu touchée

Lorsque La Niña apparaîtra, poussant