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Libération
Récit

A la COP28, un brouillon de texte et des débats tendus sur la sortie des énergies fossiles

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Alors qu’une nouvelle version du texte de décision finale de la COP28, présenté vendredi à Dubaï, propose cinq options sur l’avenir du pétrole, du gaz et du charbon, allant d’un statu quo à une sortie pure et simple, Laurent Fabius, ancien président de la COP21, a appelé à «trouver des formulations acceptables» sur le sujet.
Le président de la COP 28, le Sultan al-Jaber, en session plénière le 8 décembre à Dubaï. (Peter Dejong/AP)
publié le 9 décembre 2023 à 8h34

A quatre jours du dénouement officiel, mardi 12 décembre, les délégués du monde entier ont négocié vendredi, à la COP28 à Dubaï, l’avenir du pétrole, du gaz et du charbon, tentant de façonner un compromis entre l’impératif scientifique de sortie des énergies fossiles et le nécessaire développement économique des pays émergents. Les négociateurs épluchent frénétiquement le dernier projet d’accord rendu public vendredi après-midi. Celui-ci comporte 27 pages et 206 articles, laissant encore beaucoup d’options sur la table. Et propose une, deux, trois options ou plus sur de nombreux articles.

Des formules inédites sont apparues : sur les énergies fossiles, au cœur des discussions, cinq options sont désormais sur la table, dont celle de n’avoir «aucun texte» – rien sur le sujet – ou encore «une sortie des énergies fossiles alignée sur les meilleures connaissances scientifiques disponibles». Deux autres formulations intermédiaires de sortie des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) mettent plus spécifiquement d’inclure le captage des émissions de CO2, solution vantée par l’industrie pétro-gazière et certains Etats tandis que d’autres soulignent que la technologie est coût