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Enquête

A Nice, des patinoires neuves pour les JO d’hiver 2030 : «On a beau jeu de critiquer le Qatar avec leurs pistes de ski dans le désert» 

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JO d'hiver 2030 dans les Alpes françaisesdossier
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Avec la promesse d’attribution des Jeux 2030 aux Alpes françaises, la ville du Sud, qui figure dans le dossier de candidature, pourrait accueillir les épreuves de glace. Mais élus d’opposition et associations pointent du doigt l’impact écologique et budgétaire de la construction de nouvelles structures.
La patinoire de Nice, lors des championnats du monde de patinage artistique, le 31 mars 2012. (Scott Heavey/Getty Images.AFP)
par Mathilde Frénois, correspondante à Nice
publié le 1er mars 2024 à 7h10

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C’est la marotte de Christian Estrosi. Qu’il parle tourisme, cyclisme ou olympisme, le maire de Nice commence toujours par faire remarquer que son territoire est opportunément situé «entre mer et montagne». Prologue idéal pour imaginer les cimes du Mercantour plongeant dans le bleu de la Méditerranée puisqu’une seule heure de route sépare les premières stations de ski des plages. Mais aussi un argument affûté en vue des Jeux d’hiver de 2030 puisque la ville figure dans le dossier de candidature des Alpes françaises. Le ski serait réparti entre la Savoie, la Haute-Savoie et les Hautes-Alpes mais les épreuves de glace comme le hockey, le patinage artistique ou le curling devraient se disputer à Nice. Pratique : glisser sur de la glace ne nécessite aucune pente. C’est donc à altitude zéro, dans la plaine du Var, que deux patinoires devraient sortir de terre. Un «privilège» et un «plaisir», vante-t-on dans le journal municipal.

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