La COP 27 s’est achevée à Charm el-Cheikh, en Egypte, ce dimanche sur un bilan contrasté. Si de nombreuses réactions ont salué les avancées dans l’aide aux pays pauvres affectés par le changement climatique, notamment la création d’un fonds financier qui vise à lutter contre les pertes et dommages, elles ont aussi largement critiqué le manque de nouveaux engagements contre l’utilisation des énergies fossiles. Présent en Egypte, Lavetanalagi Seru, coordinateur régional pour les îles pacifiques du Climate Action Network, qui représente les organisations de la société civile travaillant sur le changement climatique dans le Pacifique, fait le bilan pour Libération sur cet accord.
Quel est votre sentiment après cet accord ?
Il est partagé, il y a des victoires et des défaites. Les demandes du monde en développement portaient vraiment sur la reconnaissance et le soutien nécessaires face à l’escalade des effets du réchauffement climatique. Beaucoup de compromis ont dû être faits.
Un fonds financier qui vise à lutter contre les pertes et dommages a bien été créé…
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