Ce mercredi 13 décembre au matin, la COP28 s’est soudainement terminée sous le coup de marteau surprise de Sultan Al-Jaber, le président émirati du sommet climat de Dubaï. Il a ainsi clos deux semaines de négociations à 197 pays, au cours desquelles la question de l’avenir des énergies fossiles a été centrale. Le texte de la décision commune porte sur le premier «Bilan global» de l’action climatique depuis l’Accord de Paris. Celui-ci reconnaît le retard abyssal pris dans la lutte contre le changement climatique, rappelle l’objectif, vital, de contenir la hausse de la température à 1,5 °C (par rapport aux niveaux préindustriels) et propose une palette d’actions pour enfin y parvenir.
Editorial
Est-ce vraiment un texte historique ?
En vingt-huit ans de COP, jamais la racine du mal, les énergies fossiles, n’avait été inscrite noir sur blanc dans un document approuvé par la communauté internationale. A ce titre, ce texte est «historique»-, comme l’ont déclaré Al-Jaber, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, ainsi que plusieurs associations. Il y a encore deux ans, nommer «l’éléphant dans la pièce» était