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Ecureuils

Autoroute A69 : perché devant le ministère, Thomas Brail en appelle à Christophe Béchu

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L’opposant au projet d’autoroute s’est à nouveau perché dans un platane face au ministère de la Transition écologique, avant d’en redescendre pour parler au ministre. La CEDH doit se prononcer ce mardi sur le sort des militants suspendus sur le chantier de l’autoroute.
Thomas Brail, militant et fondateur du GNSA, sur l'arbre qu'il occupe devant le ministère de la transition écologique, à Paris, le 4 mars 2024. (Chloé Sharrock/MYOP pour Libération)
publié le 4 mars 2024 à 19h44
(mis à jour le 5 mars 2024 à 19h17)

Il a fait un bref retour dans son platane, avec vue directe sur l’hôtel de Roquelaure, siège du ministère de la Transition écologique à Paris. Entre 3 heures du matin et 17 heures ce lundi, le militant écolo Thomas Brail s’est de nouveau retrouvé au 215 boulevard Saint-Germain, perché à 15 mètres du sol, pour se faire entendre. L’homme, connu pour avoir mené une grève de la faim et de la soif en septembre afin de protester contre le projet controversé d’autoroute A69 qui doit relier Toulouse et Castres, demandait à être reçu ce jour par les ministres de la Transition écologique et des Transports, installés dans les bureaux du trottoir d’en face. Sa mission : obtenir des garanties pour les derniers «Ecureuils» de la Crem’arbre, ces cinq militants encore installés dans les arbres de la ZAD de Saïx (Tarn) sur le futur chantier autoroutier et «assiégés par les forces de l’ordre» depuis le 15 février. Et donc privés de ravitaillement depuis dix-huit jours.

«Les Ecureuils doivent pouvoir être alimentés en eau et en nourriture, interpelle à l’aide d’un mégaphone Thomas Brail, accompagné des cordistes Vi