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Libération
Dérèglement climatique

Avec plus de 41 °C en plein hiver, l’Australie enregistre des températures records

L’Australie a enregistré ce lundi 26 août des températures hivernales record, le mercure atteignant 41,6 °C dans une partie de la côte nord-ouest du pays, a annoncé le centre météorologique australien.
La Nouvelle-Galles du Sud, qui abrite notamment Sydney (ici le 9 août), connaît des températures supérieures de plusieurs degrés aux normales de saison. (Saeed Khan/AFP)
publié le 26 août 2024 à 12h55

La fin de l’hiver en Australie – qui s’étend de juin à août – s’apparente cette année à un été caniculaire. Avec un mercure atteignant 41,6 °C sur la côte nord-ouest du pays, le pays a ce lundi battu un nouveau record de température hivernale la plus élevée, a annoncé le centre météorologique australien. Cette température, qui dépasse de 0,4 °C le précédent record, a été enregistrée dans le camp militaire de Yampi Sound à 15 h 37 locales, a précisé la même source.

Bien que le record soit «provisoirement confirmé», les scientifiques doivent s’assurer qu’il n’est pas le résultat d’une anomalie locale avant qu’il n’entre officiellement dans le livre des records. Le précédent record de 41,2 °C avait été établi en août 2020 à West Roebuck, une zone également située dans le nord-ouest du pays.

De grandes parties du Queensland, au nord-est du pays, et de la Nouvelle-Galles du Sud, au Sud-Est, connaissent également des températures supérieures de plusieurs degrés à la moyenne pour cette période de l’année, tandis que le centre de l’Australie a lui aussi souffert d’une chaleur supérieure de 15 °C à la moyenne. Birdsville, dans le Queensland, a par exemple connu sa journée d’août la plus chaude jamais enregistrée, avec 38,4 °C.

«À cette époque de l’année, en août, la température maximale moyenne est d’environ 18 °C. Si nous atteignons 29 °C, cela pourrait être 11 °C de plus que la moyenne pour cette période de l’année […]», souligne le météorologue Angus Hines, cité dans The Guardian, expliquant que cette «période chaude» était amenée à durer «un long moment».

Les scientifiques ont déjà annoncé que l’année 2024 sera probablement la plus chaude jamais enregistrée sur Terre, sous l’effet du réchauffement climatique et du phénomène el Niño en début d’année. De janvier à juillet, les températures mondiales ont déjà dépassé de 0,7 °C la moyenne des températures relevées entre 1991 et 2020, selon l’observatoire européen Copernicus (EMS).