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Interview

Canicules, mini-tornades, inondations : «Les pompiers essaient de s’adapter, en permanence, à tous ces effets du dérèglement climatique»

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A l’occasion de l’ouverture du congrès national des sapeurs-pompiers, mercredi 8 octobre, le vice-président de la Fédération nationale, Marc Vermeulen, explique comment le changement climatique bouleverse le métier de soldat du feu.

Feux de forêt, inondations et mini-tornades : les sapeurs-pompiers expriment leur inquiétude face à la récurrence et à l’intensité de ces missions. (Idris Bigou-Gilles/AFP)
Publié le 08/10/2025 à 15h44

Une intervention toutes les 6,6 secondes. C’est ce qu’assuraient, en 2023, les sapeurs-pompiers de France selon l’institut des sciences et de l’ingénierie des systèmes du CNRS. Si une grande partie de ces sorties concerne le secours à la personne, les phénomènes météorologiques extrêmes, aggravés par le réchauffement climatique, prennent de plus en plus de place dans le quotidien des soldats du feu.

Feux de forêt, inondations et mini-tornades : les sapeurs-pompiers expriment leur inquiétude face à la récurrence et à l’intensité de ces missions, alors que s’ouvre leur congrès national ce mercredi 8 octobre au Mans (Sarthe). Marc Vermeulen, vice-président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France, détaille la manière dont le dérèglement climatique change le métier de soldat du feu.

Le cœur même du métier de pompier est de lutter contre les incendies. Est-ce que le dérèglement climatique bouleverse votre quotidien ?

En réalité, 80 % de nos interventions consistent à porter secours à des personnes. C’est le malaise sur la voie publique, le feu dans un appartement, l