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Changement climatique

Catastrophes naturelles : le système d’indemnisation français est à bout de souffle

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Les assureurs du monde entier font face à une intensification des phénomènes météorologiques qui causent des dégâts de plus en plus onéreux. Pourtant parmi les plus efficaces, le modèle français n’échappe pas à la règle.
A Neuville-sous-Montreuil (Pas-de-Calais), le 10 novembre. (Stephane Dubromel/Hans Lucas pour Liberation)
publié le 17 novembre 2023 à 12h12

1,3 milliard d’euros de dommages. Les tempêtes Ciaran et Domingos, qui ont frappé la France entre le 1er et le 5 novembre, font partie des épisodes climatiques les plus coûteux en France et «se classent déjà en cinquième position des tempêtes les plus dévastatrices en métropole», estime la fédération France assureurs. 517 000 sinistres ont été signalés en Bretagne, Normandie, Nord-Pas-de-Calais, Nouvelle-Aquitaine et Corse. Problème : les tempêtes ne sont pas considérées comme des catastrophes naturelles et ne permettent pas aux sinistrés de bénéficier du régime d’indemnisation (surnommée la «garantie Cat Nat»).

«On est en train de travailler sur la totalité des événements climatiques pour revoir la grille des catastrophes naturelles, la manière dont on les prend en charge. Nos règles ne sont pas adaptées au dérèglement climatique», a annoncé en conséquence le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, jeudi 16 novembre. Les compagnies d’assurances estiment que les tempêtes sont «assurables», alors que la sévérité des phénomènes météorologique