Phare de Cordouan, Vichy et ses thermes, forêt de Massane… Tous ces sites français viennent d’intégrer la liste du patrimoine mondial. Mais gare aux joyaux qui perdent de leur éclat à cause du changement climatique. Confrontée à ce problème grandissant, l’Unesco tente d’alerter la communauté internationale. Un enjeu mis en lumière cette année par le cas de la Grande Barrière de corail australienne, site classé depuis 1981 qui a échappé de peu au statut de bien jugé «en péril». Son cas sera à nouveau examiné l’an prochain. De retour de Chine, où 21 Etats membres étaient réunis en comité pour décider des entrées, sorties et classifications «en péril» des sites mondiaux de l’Unesco, la directrice du Centre du patrimoine mondial Mechtild Rössler explique comment son organisation œuvre pour protéger les bijoux culturels et naturels de la planète face au dérèglement du climat.
Un tiers des sites du patrimoine mondial naturel sont menacés par le changement climatique selon un rapport de l’IUCN