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Chantier de l’A69 Toulouse-Castres : une réunion de médiation prévue mais peu d’illusions

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La biodiversitédossier
Après l’arrêt de la grève de la soif du militant Thomas Brail, associations et élus locaux pro-chantier se retrouvent ce vendredi 13 octobre. Malgré ce semblant de concertation, le gouvernement ne semble pas près de reculer.
A Vendine (Haute-Garonne), le 31 mars 2023, des militants écologistes campent aux abords du tracé de la future autoroute A69 reliant Toulouse à Castres. (Matthieu Rondel/Hans Lucas pour Libération)
publié le 13 octobre 2023 à 8h28

Le projet d’autoroute A69 reliant Castres (Tarn) à Toulouse (Haute-Garonne) peut-il encore être stoppé ? Mardi 10 octobre, les opposants ont savouré une petite «victoire d’étape». Les préfets d’Occitanie et du Tarn venaient d’annoncer la tenue d’une réunion, ce vendredi 13 octobre à Castres, avec les élus locaux, puis avec les associations environnementales. D’ici là, les «opérations de défrichement importantes» seraient interrompues. Les «anti» veulent y croire : ils ont ouvert une brèche, la première depuis le début des travaux en mars. Le défenseur des arbres, Thomas Brail, visage émacié, et deux de ses compères, interrompent leur grève de la faim et de la soif. Venue les soutenir, l’activiste climatique Camille Etienne applaudit «un point de bascule qui permet d’obtenir un rapport de force avec le gouvernement et la région», et Cyril Dion, autre égérie écolo, y voit «un symbole considérable».

Sauf que les partisans du projet n’entenden