Baisser les émissions de ce gaz climaticide permettrait de faire un grand pas dans la lutte contre le réchauffement. Pourtant, les émissions et fuites liées au méthane (CH4), à l’origine de marées noires atmosphériques invisibles aux quatre coins du monde, ont encore de beaux jours devant elles. D’après une enquête du journal britannique The Gardian, réalisée avec l’ONG américaine Earthworks, les industriels du secteur gazier et pétrolier investissent désormais dans des équipements empêchant les scientifiques de détecter avec précision les gaz à effet de serre et les polluants générés par la combustion du CH4.
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Ces chambres de combustion fermées («enclosed combustors» en anglais) seraient de plus en plus souvent installées aux Etats-Unis et en Europe, notamment au Royaume-Uni, en Allemagne et en Norvège. Pour comprendre en quoi consiste ce système, il faut revenir au processus de production des énergies fossiles. Lorsque les entreprises extraient le pétrole d’un puits, celui-ci remonte à la surface accompagné d’eau et de gaz naturel composé à 90 % de méthane, qui sont ensuite tous deux séparés de l’or noir. Trois possi