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Libération
En plein délire

«Trump reprend les éléments de langage des climatosceptiques, nous insulte» : à l’ONU, le président américain relève le déni

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Le président des Etats-Unis s’est lancé dans une longue diatribe anti-science ce mardi 23 septembre au siège de l’ONU à New York. «Libération» a recueilli les réactions de plusieurs scientifiques et experts, qui se disent atterrés sans être surpris.

Donald Trump à la tribune de l'ONU, le 23 septembre à New York. (Mike Segar/Reuters)
Publié le 23/09/2025 à 21h09

Les délires climatosceptiques de Donald Trump ne sont pas nouveaux. En 2012, au temps où il était promoteur immobilier et star de la télé-réalité, il tweetait déjà que «le concept de réchauffement climatique a été créé par et pour les Chinois afin de rendre le secteur manufacturier américain non compétitif». Avant de répéter maintes fois, depuis le début de son premier mandat de président des Etats-Unis, en 2017 et jusqu’à aujourd’hui, que le changement climatique était une «connerie», un «canular». Mais il ne l’avait jamais proféré jusqu’ici à la tribune de l’ONU, en pleine assemblée générale annuelle. C’est chose faite depuis ce mardi 23 septembre.

L’air très sûr de lui, d’un ton docte, il a ainsi asséné dans ce lieu symbolique que le changement climatique est «la plus grande arnaque jamais menée contre le monde». Après avoir encensé les énergies fossiles et avoir mené une charge virulente contre les énergies renouvelables, qui seraient «une blague», «ne marchent pas et sont trop chères», il s’est autoproclamé spécialiste du climat.

«Ça ne m’étonne pas»

«Ils disaient que le réchauffement climatique allait tuer le monde… Mais ensuite il a commencé à faire plus froid», a déliré le président américain, au moment où la planète