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Analyse

Climat : les Etats-Unis de Trump hors de l’accord de Paris, le risque d’un «vrai schisme dans la coopération internationale»

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Le retrait américain pourrait inciter d’autres pays à suivre l’exemple de Trump, alors que l’année 2025 s’avère cruciale pour la géopolitique du climat et que 2024 a été marquée par un dépassement du seuil de 1,5 degré fixé par la COP21.
La raffinerie de Wilmington, en Californie, en mars 2024. (Bing Guan/Bloomberg via Getty Images)
publié le 21 janvier 2025 à 18h16

Un acte prévisible qui n’en reste pas moins inquiétant pour le reste du monde. Comme annoncé durant sa campagne, Donald Trump a décidé de retirer les Etats-Unis de l’accord de Paris, un texte historique visant à ralentir le réchauffement climatique, adopté en 2015 par 196 parties. Lundi 20 janvier, aux premières heures de son retour à Washington, le 47e président américain a signé un décret mettant fin, selon ses mots, à une «escroquerie injuste et unilatérale», arguant que son pays ne «saboterait pas ses propres industries pendant que la Chine pollue en toute impunité». Seuls l’Iran, la Libye et le Yémen n’ont pas ratifié cet accord, dont l’objectif principal est de limiter la température mondiale «bien en dessous de 2°C» (par rapport aux niveaux préindustriels) – et si possible à 1,5 °C. Les Etats-Unis sont actuellement le deuxième émetteur de gaz à effet de serre, derrière la Chine, et restent à la première place des pays ayant le plus pollué au cours de l’histoire.

Donald Trump avait déjà sorti les Etats-Unis du traité international lors de