«Le stress thermique au travail est devenu un défi sociétal mondial» et aucun pays n’y échappe, avertissent ce vendredi 22 août l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation météorologique mondiale (OMM) dans un rapport conjoint. Agriculture, construction, pêche… La multiplication des vagues de chaleur a des effets croissants sur les travailleurs de secteurs vitaux.
A cause du changement climatique causé par les activités humaines, «il est de plus en courant de constater des températures diurnes supérieures à 40 °C, voire à 50 °C», avertissent les deux institutions spécialisées de l’ONU dans un communiqué. Or au-dessus de 20 °C, la productivité diminue de 2 % à 3 % par degré. «Travailler sous la chaleur ne cause pas seulement de l’inconfort, ça peut être dangereux voire mortel», a pointé Rüdiger Krech, directeur du Département environnement, changement climatique et santé à l’OMS, lors d’une conférence de presse.
71% des travailleurs déjà concernés
Les conditions suffocantes représentent une réelle menace pour la santé : coups de chaud, déshydratation, troubles rénaux, cardiovasc