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Climat : malgré la réélection de Trump, la COP29 de Bakou va-t-elle trouver 1 000 milliards pour sauver l’humanité ?

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A l'heure de la transition écologiquedossier
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Le sommet onusien, qui s’ouvre en Azerbaïdjan lundi 11 novembre, sera dominé par la finance climatique, à savoir la somme à mettre sur la table chaque année, notamment par les pays du Nord, pour accélérer la transition écologique et faire face aux effets du réchauffement.
A Bakou (Azerbaïdjan), où se tiendra la COP 29, le 8 novembre 2024. (Aziz Karimov/Reuters)
publié le 8 novembre 2024 à 21h01

Difficile d’imaginer pire départ pour cette 29e Conférence des parties (COP29). La plus grande réunion annuelle des négociations climatiques démarre lundi 11 novembre à Bakou, en Azerbaïdjan, dans un monde où Donald Trump est de nouveau président des Etats-Unis, lui l’apôtre des énergies fossiles, le repreneur du «drill, baby, drill !» («fore, chéri, fore !»), le calomniateur crachant sur la vérité scientifique, l’homme encore capable de qualifier le changement climatique de l’une «des plus grandes escroqueries de tous les temps».

Le sommet des Nations unies s’ouvre donc ainsi, entre abasourdissement et expectative, en eaux troubles, déjà agitées par des conflits et des instabilités géopolitiques majeurs. Alors que la planète connaît son année la plus chaude jamais enregistrée, que