Difficile d’imaginer pire départ pour cette 29e Conférence des parties (COP29). La plus grande réunion annuelle des négociations climatiques démarre lundi 11 novembre à Bakou, en Azerbaïdjan, dans un monde où Donald Trump est de nouveau président des Etats-Unis, lui l’apôtre des énergies fossiles, le repreneur du «drill, baby, drill !» («fore, chéri, fore !»), le calomniateur crachant sur la vérité scientifique, l’homme encore capable de qualifier le changement climatique de l’une «des plus grandes escroqueries de tous les temps».
Le sommet des Nations unies s’ouvre donc ainsi, entre abasourdissement et expectative, en eaux troubles, déjà agitées par des conflits et des instabilités géopolitiques majeurs. Alors que la planète connaît son année la plus chaude jamais enregistrée, que