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Depuis 2010 et l’attribution de la Coupe du monde, le Qatar a entrepris de gigantesques travaux et a vu son bilan écologique exploser. Ce sont des stades, des infrastructures et même des quartiers entiers qui ont vu le jour. Mais cette frénésie pose question et, face aux nombreuses critiques venues du monde entier, les Qataris n’ont qu’un mot à la bouche : la «durabilité». Car, selon eux, tout CO2 relâché sera compensé par des initiatives plus respectueuses de l’environnement.
Interview
Dans cette vidéo, la journaliste Hala Kodmani décrypte la situation. On parle ainsi d’un nouveau quartier «écoresponsable» où se côtoient rue piétonne et trams électriques… alors que ses avenues sont parcourues par des 4x4 aussi rutilants que polluants. Le décalage entre la volonté écologique, affichée à grand renfort de concepts et de slogans séduisants, et la réalité d’un pays qui reste le premier pollueur mondial en termes de CO2 par habitant, est criant. Derrière les belles promesses inaugurales, c’est un processus de greenwashing qui s’est mis en place. La journaliste de Libération décrit très bien ce «mirage vert» dans un reportage réalisé dans les écoquartiers de Doha.