Torreilles (Pyrénées-Orientales), Le Coteau (Loire) ou Gevrey-Chambertin (Côte-d’Or) ont un point commun : leur assureur s’est désengagé ces dernières années après des inondations, épisodes de grêle ou encore coulées de boues dévastatrices. Ces cas de collectivités devenues non assurables, déjà très présents outre-mer, gagnent la métropole sous l’effet croissant du changement climatique. L’Association des maires de France (AMF) estime à 1 500 le nombre de communes ayant des difficultés à s’assurer (franchises qui explosent, résiliation unilatérale…) à la suite de catastrophes naturelles mais également d’émeutes. Pour y voir plus clair, un observatoire de l’assurabilité, lancé en octobre, devrait produire un premier rapport à la fin du premier semestre de 2025. C’est l’une des mesures du Plan national d’adaptation au changement climatique (Pnacc), dévoilé à l’automne.
Début 2025, Breil-sur-Roya (Alpes-Maritimes), victime de la tempête Alex en 2020 qui a provoqué une crue torrentielle, sera à son tour dans une situation délicate. Son maire LR, Sébastien