Les conférences de l’ONU sur le climat sont souvent pleines de rebondissements. La vingt-sixième du genre, la COP26, n’échappe pas à la règle. Mercredi soir, à deux jours de la fin de ce sommet crucial, alors que l’ambiance générale était plutôt au pessimisme quant à la capacité des nations à s’entendre pour éviter un chaos climatique cauchemardesque dans les prochaines décennies, la Chine et les Etats-Unis ont annoncé un accord surprise.
Les deux premières puissances mondiales, qui représentent ensemble plus de la moitié des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) sont parvenues à surmonter leurs relations diplomatiques glaciales pour donner un coup de fouet aux négociations et accroître les chances de succès. Un peu comme ce qu’elles avaient déjà fait en 2014, en annonçant ce que le président américain d’alors, Barack Obama, avait qualifié d’«accord historique» sur la question du climat, afin de parvenir à un accord mondial à la COP21, fin 2015 à Paris.
«Echapper au suicide collectif»
Cette fois-ci, dans une déclaration