A chaque COP comme en cette vingt-huitième à Dubaï, le même cinéma : durant la première semaine du sommet international onusien pour climat, nos dirigeants tentent d’afficher leur bonne volonté au moyen d’une avalanche d’annonces grandiloquentes. La meilleure solution pour occuper l’espace médiatique sans trop se mouiller est de rejoindre des «alliances», «initiatives» de coopération entre pays et visant des secteurs particuliers pour accélérer la baisse des émissions de gaz à effet de serre, qui continuent de progresser en 2023. Dans le jargon de la diplomatie de ces raouts internationaux, on appelle cela des «coalitions volontaires» pour l’action climatique. Elles se concluent en parallèle des négociations de fond, qui sont, elles, menées sous l’égide de l’ONU. Par exemple, lors de la COP 26 à Glasgow, la France avait rejoint la nouvelle coalition sur l’«ambition climatique de l’aviation internationale» ainsi qu’une autre visant à mettre un terme, d’ici à fin 2022, au financement à l’étranger de projets d’énergies fossiles.
La COP 28 pourrait constituer un record en matière