Si la surprenante COP28 de Dubaï a échoué à inscrire noir sur blanc un calendrier précis de sortie des énergies fossiles, -même si la mention jusqu’ici tabou de ces combustibles apparaît pour la première fois dans un document de clôture de COP- un grand pas en avant a été franchi concernant les énergies renouvelables. Car, sans objectifs ambitieux dans ce domaine, la tant attendue transition ne pourra pas s’opérer dans les temps, à l’heure où le mur du 1,5 °C de réchauffement par rapport à la période préindustrielle se rapproche dangereusement. Le texte final adopté ce mercredi 13 décembre stipule que les 197 Etats -et l’Union européenne- signataires doivent tripler les capacités d’énergies renouvelables dans le monde d’ici à 2030 tout en doublant en parallèle (de 2 % à 4 %) le rythme annuel de progression de l’efficacité énergétique. Concrètement, ces derniers doivent travailler ensemble en vue de porter les capacités mondiales d’énergies renouvelables (éolien, solaire, hydroélectricité…) à 11 000 gigawatts (GW) dans six ans, contre environ 3 400 GW aujourd’hui.
«Maintenir l’élan actuel au niveau des financements»
Un objectif «ambitieux mais réalisable»