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Changement climatique

COP28 : tripler les capacités mondiales d’énergies renouvelables d’ici 2030, un but «ambitieux mais réalisable»

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L’accord de la COP28 approuvé ce mercredi 13 décembre à Dubaï acte le triplement des capacités d’énergies renouvelables mondiales d’ici six ans. La pertinence et la réussite de cet objectif jugé «crédible» par les experts dépendront toutefois des financements alloués en parallèle aux énergies fossiles.
Sur cette photo prise le 9 décembre 2023, des véhicules préparent le terrain pour de nouveaux panneaux solaires à côté d'un champ de panneaux solaires en cours de construction à la base d'énergie nouvelle du désert de Ningxia Tengger, dans la région de Ningxia, au nord de la Chine. (STR/AFP)
publié le 13 décembre 2023 à 10h46

Si la surprenante COP28 de Dubaï a échoué à inscrire noir sur blanc un calendrier précis de sortie des énergies fossiles, -même si la mention jusqu’ici tabou de ces combustibles apparaît pour la première fois dans un document de clôture de COP- un grand pas en avant a été franchi concernant les énergies renouvelables. Car, sans objectifs ambitieux dans ce domaine, la tant attendue transition ne pourra pas s’opérer dans les temps, à l’heure où le mur du 1,5 °C de réchauffement par rapport à la période préindustrielle se rapproche dangereusement. Le texte final adopté ce mercredi 13 décembre stipule que les 197 Etats -et l’Union européenne- signataires doivent tripler les capacités d’énergies renouvelables dans le monde d’ici à 2030 tout en doublant en parallèle (de 2 % à 4 %) le rythme annuel de progression de l’efficacité énergétique. Concrètement, ces derniers doivent travailler ensemble en vue de porter les capacités mondiales d’énergies renouvelables (éolien, solaire, hydroélectricité…) à 11 000 gigawatts (GW) dans six ans, contre environ 3 400 GW aujourd’hui.

«Maintenir l’élan actuel au niveau des financements»

Un objectif «ambitieux mais réalisable»